Comme chaque 1er août, la question de notre souveraineté et de nos relations avec l'Europe revient sur le devant de la scène. Depuis 25 ans, les accords bilatéraux ont largement contribué à notre prospérité tout en préservant notre indépendance.
Depuis leur adoption, les accords bilatéraux ont permis à la Suisse de maintenir un niveau de vie élevé, un faible taux de chômage et un dynamisme économique remarquable. Ils ouvrent les portes du marché unique européen, facilitant les échanges de biens, de services et de personnes. Par exemple, l'accord sur la libre circulation des personnes a permis aux entreprises suisses de combler les pénuries de main-d'œuvre et aux Suisses de s'établir librement en Europe. De plus, des secteurs clés comme la recherche et les transports ont fleuri grâce à ces partenariats.
Cependant, les temps changent et les règles du marché unique évoluent. Les accords, qui ont fait leurs preuves pendant un quart de siècle, doivent maintenant être révisés pour rester efficaces. C'est un peu comme moderniser une maison construite il y a 25 ans : sans rénovation, elle risque de ne plus répondre aux besoins actuels de ses occupants.
Les négociations en cours pour des Bilatérales III n’ont pas pour objet l’adhésion de la Suisse à l’UE, mais visent à actualiser les accords bilatéraux pour qu'ils continuent de fonctionner de manière optimale. Par exemple, l'accord sur les obstacles techniques au commerce, crucial pour les industries suisses de la technologie médicale et des machines, doit être mis à jour pour éviter des coûts supplémentaires et des barrières commerciales. Si rien n'est fait, le même sort attendra bientôt d'autres secteurs économiques clés et pourvoyeurs de nombreux emplois.
La mise à jour des accords vise également à conclure de nouveaux partenariats, notamment dans les domaines de l’électricité et de la sécurité alimentaire, afin d'assurer la sécurité d'approvisionnement et de renforcer la protection des consommateurs.
