SPORT - Rattaché au Centre universitaire romand de médecine légale, et figurant parmi les 30 laboratoires accrédités par l’Agence mondiale antidopage, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage du CHUV (LAD) effectue depuis 1990 les analyses pour déterminer la présence de substances dopantes interdites dans les échantillons biologiques et anonymes qui lui sont fournis.
Chaque année, les équipes analysent environ 20’000 échantillons anonymes d’urine et de sang issus de plus de 130 organisations antidopage partenaires réparties dans une centaine de pays. L’accent est mis sur la qualité des processus pour garantir la fiabilité des résultats.
C’est l’Agence mondiale antidopage qui définit la liste de substances interdites. Cette liste est régulièrement mise à jour. Deux des trois critères suivants doivent être remplis pour qu’une substance soit interdite : elle permet à l’athlète d’améliorer sa performance sportive, elle peut représenter un danger pour la santé, elle est contraire à l’esprit du sport.
La Dre Tiia Kuuranne, directrice du Laboratoire suisse d'analyse du dopage, précise : « En ce qui concerne l’analyse des échantillons d’urine, nous disposons aujourd’hui d’instruments très performants qui nous permettent de déceler des concentrations très faibles. Ainsi, dans certains cas, la présence des substances peut être détectée plusieurs mois après l’administration, ce qui était impossible il y a une dizaine d’années. »
A l’échelle mondiale, le pourcentage d’échantillons testés positifs reste constant au fil des années avec un taux de 1 à 2% sur environ 250'000 tests effectués chaque année, ce qui correspond à quelques milliers de cas.