
IMMOBILIER - Une transaction immobilière réalisée en seulement trois jours en ville! Mise en vente du bien le mardi, visites organisées le mercredi après-midi, offre d’achat reçue et acceptée le jeudi. On entend déjà dire: «Franchement, c’est pas compliqué, les appartements se vendent actuellement tout seuls à Lausanne.»
Mais parlons vrai: cette vente ne s’est pas jouée en 72 heures, elle s’est menée pendant plusieurs mois. Du tout premier contact avec le propriétaire à l’aboutissement final de la vente, les étapes auront été nombreuses, tout comme les détails à paramétrer. Mobiliser des acheteurs sélectionnés parmi un gros fichier clients en contactant les profils les plus pertinents que l’on suit parfois depuis plusieurs années. Réagir dans des délais courts, sans compter les heures et se rendre disponible.
Le vrai métier, il est là: dans les discussions discrètes, les coups de fil ciblés, les financements débloqués dans l’urgence, les visites tard le soir, les garanties obtenues en quelques heures. Vendre vite, c’est souvent le fruit de longues années à bâtir un réseau solide, une réputation fiable, une expérience du terrain et une capacité à s’adapter à chaque situation.
Un chirurgien opère en une heure. Un avocat gagne un procès en vingt minutes de plaidoirie. Un courtier vend en trois jours. Mais dans chaque cas, ce qui compte, c’est tout ce qui précède. L’expérience. Le flair. La rigueur. Et surtout, le temps et l’effort: celui de l’écoute, de l’apprentissage, des contacts entretenus, des échecs digérés et formateurs. Un courtier, c’est d’abord et avant tout un créateur d’opportunités et un accélérateur de décision. Et si tout semble simple, fluide ou encore rapide, c’est justement parce que le travail a été bien fait!
Laurent Pannatier, directeur de Proximmo, agence immobilière