Sur Canal + , un "House of the Dragon" plus politique

Rédigé par
Thomas Lécuyer
Culture & Loisirs

La première saison de «House of the Dragon» avait pulvérisé des records d’audience (plus de 10 millions de spectateurs pour le premier épisode) et avait surtout répondu aux attentes très fortes des nostalgiques et addicts de «Game of Thrones». Cette série préquelle qui se déroule deux cent ans avant l’action de «GoT» narre la guerre sanglante qui déchire la Maison Targaryen pour la succession au trône après la mort du roi Viserys. Avec des épisodes qui durent quasiment tous plus d’une heure, cette saison 2 est loin d’être avare en rebondissements mais l’est un peu plus en séquences d’action spectaculaires. 

Les gros dragons sont toujours là, mais on n’ose pas trop s’en servir, de peur de ravager les 7 Royaumes. La série assume un tournant plus bavard et politique, en mode stratégie d’échecs où chaque clan place ses pions, mais le tout commence à ronronner un peu, façon cuisson lente. «House of the Dragon» commence à souffrir d’un effet de répétition, la saison 1 étant quand même un recyclage réussi de la série originelle, et la saison 2 un second souffle qui en manque un peu.

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