Dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Souvenez-vous, cette phrase était le slogan du premier volet d’Alien, film culte sorti en 1979 et réalisé par Ridley Scott. Depuis, la charmante bestiole dessinée par H.R. Giger, dont le musée incroyable se visite toujours, la charmante bestiole donc, n’en finit pas de faire des petits et un 7e volet de la saga est à découvrir sur les écrans.
Alors la recette est peu ou prou la même, un équipage plein de courage (ou d’inconscience, c’est selon) s’en va explorer une station spatiale abandonnée dans l’espoir d’y trouver le matériel dont ils ont besoin pour s’échapper de l’enfer dans lequel ils sont. Autant vous dire qu’ils vont y trouver autre chose. L’aiguille du trouillomètre s’affole dans cet opus efficace qui revient aux fondamentaux de la série, c’est-à-dire l’éparpillement de viscères de spationautes, et multiplie les clins d’œil aux deux premiers volets (les meilleurs!), bien loin des derniers questionnements métaphysiques des plus récents préquels de Ridley Scott. Efficace, même si ça ne révolutionne rien.