"Joker: folie à deux" ou l'amour impossible

Rédigé par
Thomas Lécuyer
Culture & Loisirs

SORTIE CINÉMA - Cinq ans après un premier volet éblouissant, Todd Phillips s’amuse de nouveau à prendre tout le monde à rebrousse-poil, et repousse encore plus loin la démarche de son processus de déconstruction de la figure du super-héros, ou en tous cas ici, du super-vilain. 

Après son incarcération pour les cinq meurtres qu’il a commis, dont un en direct à la télé, enfin six si on compte aussi celui de sa mère, Arthur Fleck est devenu un héros, justement, pour bon nombre d’anti-systèmes dans un New York gangrené par les injustices sociales et la pauvreté. 

Alors que son procès s’ouvre en direct à la télé, Arthur rencontre le grand amour en la personne d’Harley Quinn, elle aussi incarcérée à l’Asile d’Arkham. Le grand amour sera-t-il synonyme de rédemption ou de précipice? C’est tout l’enjeu du film, qui persiste et signe dans la forme oxymorique déjà explorée dans le premier volet. «Joker: Folie à Deux» est tout à la fois une chronique sociale sombre, un film de procès, un drame amoureux, une plongée dans la folie et une comédie musicale qui illustre l’amour impossible...

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