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Zyed Meddeb: «La liberté est la plus grande des richesses!»

Société

Né à Genève, et fils d’immigrés simples et travailleurs, Zyed Meddeb, volontaire, résilient et fonceur, est aujourd’hui à la tête de plusieurs entreprises prospères. Retour sur le parcours hors norme d’un homme modeste qui fourmille de projets et incarne comme personne la méritocratie genevoise. 

Amour du travail et amour de la liberté… Impossible de comprendre qui est Zyed Meddeb si on n’intègre pas à quel point ces valeurs sont constitutives de l’élan qui depuis son plus jeune âge, l’a conduit à devenir aujourd’hui, à 39 ans, un entrepreneur prospère et bienveillant. Multi-casquettes, l’homme est aujourd’hui à la tête de plusieurs entreprises de commerce et de prestations de services, dont une société qui requiert actuellement tous ses efforts et son attention : active dans le consulting, cette dernière accompagne avec succès les chefs d’entreprise dans la mise en place de stratégies d’acquisition, de croissance et si besoin, de restructuration. 

Le choix de ce domaine d’activité ne relève pas du hasard. Zyed Meddeb est en effet issu du domaine bancaire, où il a œuvré en tant que gestionnaire de fortune, y compris pour la grande UBS. Un métier qu’il a exercé avec engagement et passion, mais qu’il décide de quitter au bout d’une dizaine d’années, avec non seulement le sentiment d’en avoir fait le tour, mais surtout que son essence même a changé. « La perte de marge de créativité liée à la multiplication des règlementations et garde-fous mis en place au cours des deux dernières décennies l’a rendu moins attrayant pour moi », explique-t-il.

L’entreprenariat dans l’âme

Alors, il décide de se lancer dans l’entreprenariat. Le projet pour lui n’est pas nouveau. Tout jeune déjà, aux prémices d’internet, là où les jeunes « chattaient » pour papoter, lui écumait les forums d’import-export dans le textile, rêvant de lancer sa marque de vêtements… Après une décennie dans la finance, le voici donc qui choisit de se mettre à son propre compte. Nous sommes en 2016, et le travail et l’audace aidant, l’aventure est un succès. 

Du moins jusqu’au Covid, la pandémie et les fermetures de commerce qui y étaient liées mettant aussitôt très sérieusement en danger la bonne marche des affaires. Comme toujours, résilient dans l’âme, Zyed Meddeb réfléchit, se remet en question et rebondit. « Le Covid a été l’occasion de prendre conscience qu’il fallait absolument que je diversifie mes activités et qu’au fond, il ne faut s’impliquer dans des business physiques qu’avec parcimonie. C’est pour cela que j’ai décidé de m’impliquer également dans le consulting ». 

Histoire familiale

Pour comprendre l’ambition qui anime ce jeune entrepreneur né à Genève et si fier d’être citoyen helvétique – « la Suisse est vraiment un pays sans équivalent »- , il faut l’inscrire dans son histoire familiale. Au mitan des années 80, ses parents débarquent à Genève en provenance de Tunisie, très jeunes et issus d’un milieu fort modeste.

Ne parlant pas un mot de français, ils se jettent à corps perdu dans le travail pour donner un avenir à leurs enfants avec des boulots durs, physiques et ingrats. « Je n’ai jamais rencontré dans ma vie quelqu’un qui a autant travaillé que mon père » observe aujourd’hui Zyed Meddeb, avec un regard doux où pointe encore l’affection qu’il porte à son ascendant. 

De ce vécu, Zyed en tire très tôt une conscience aiguë du sacrifice consenti par ses parents, ainsi qu’un culte profond pour le travail en tant que valeur cardinale. La liberté, consubstantielle à celui-ci, n’est évidemment pas très loin, puisque très tôt, son ambition est d’accéder, un jour, à la véritable indépendance financière. 

Alors très jeune, celui qui a choisi la voie du CFC de commerce, forçant un peu la main à ses parents qui le rêvaient plutôt médecin ou avocat, fonde - il a à peine 20 ans - sa première société anonyme, destinée à commercialiser des abonnements téléphoniques.  Rattrapé par son manque d’expérience et la réalité – son partenariat avec un grand opérateur ayant été dénoncé au bout de 18 mois -, il doit renoncer et… file en Australie durant une année pour y apprendre l’anglais, avant de bifurquer dans la finance et la gestion de fortune, où en plus de ses qualités professionnelles, la maîtrise de la langue arabe représente un atout indéniable. 

« Sentiment d’inachevé »

Aujourd’hui, chef d’entreprise et père de famille épanoui et très attentif, l’homme voit l’avenir avec distance, sagesse et sérénité. A moyen terme, il envisage évidemment de continuer à élargir ses activités en créant, au service des entreprises, un écosystème complet leur permettant d’élaborer des stratégies et des modèles de croissance. « J’éprouve encore un sentiment d’inachevé et ambitionne toujours d’accéder d’ici une vingtaine d’années, à une indépendance financière complète. Mais ma priorité, c’est évidemment mes enfants que j’espère voir heureux et avancer dans la vie. »

Et de conclure un brin songeur : « La liberté pour moi reste la plus grande des richesses et dans un monde où tout se capitalise, l’argent est le meilleur moyen d’y arriver car il permet de faire ce que l’on veut quand on le veut. Mais je reste très lucide, et très conscient qu’il n’est qu’un moyen et certainement pas une fin, puisque l’essentiel est d’abord d’être heureux et en bonne santé ».

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