
SPORT - Les terrains de football manquent dans toute la région, notamment pour faire face à l’essor du football féminin. Six communes de la région morgienne ont engagé des démarches pour améliorer la situation.
Morges, Lonay, Échandens, Tolochenaz, Échichens et Hautemorges se sont interrogées et coodronnées sur le sort de leurs infrastructures sportives. À terme, ce ne sont pas moins de cinq terrains synthétiques éclairés supplémentaires qui pourraient voir le jour dans la région morgienne. A Echandens, sous réserve de l’approbation d’un échange de parcelles par la Commune de Denges, un nouveau centre sportif pourrait voir le jour courant 2026. La Municipalité de Tolochenaz a le projet de remplacer l’un de ses deux terrains en gazon naturel par une surface synthétique.
Échichens souhaite soumettre une demande de crédit au Conseil communal, en principe en 2026, pour l'installation d'une surface synthétique sur le territoire communal. Hautemorges va étudier l'opportunité de créer un terrain de foot synthétique éclairé accompagné des infrastructures complémentaires adéquates, notamment des vestiaires à Apples. La Municipalité de la Ville de Morges enfin a décidé de lancer un projet visant à transformer un terrain existant en terrain synthétique éclairé au Parc des Sports.
Réflexion conjointe
Tout a commencé au début de l’année 2024, lorsque les municipalités de Morges, Lonay, Échandens, Tolochenaz, Échichens et Hautemorges ont décidé d’engager une réflexion conjointe sur l’avenir des infrastructures communales nécessaires à la pratique du football. Une analyse détaillée des besoins ainsi que l’élaboration d’une stratégie de développement futur ont été conduites par des mandataires spécialisés courant 2024, en partenariat avec les clubs concernés.
L’étude a analysé les besoins de huit clubs et du groupement régional Foot Région Morges, établis sur les six communes et représentant 2'200 licenciées et licenciés, répartis dans 120 équipes. Résultat : Toutes les communes font face à des demandes récurrentes pour une mise à disposition plus étendue de surfaces dédiées. Un autre constat est partagé partout : le nombre d’heures disponibles sur les surfaces existantes est largement insuffisant. Pour satisfaire la demande actuelle, il manque dans chaque commune concernée entre 5 et 20 heures par semaine en été et entre 20 et 40 heures en saison hivernale.
L’étude a en outre démontré que le manque d’heures disponibles pourrait être comblé par la création de terrains synthétiques éclairés, dans la plupart des cas en transformant des terrains existants pourvus de gazon naturel.