PAROISSE - Longtemps consacré à l’administration, le quartier s’est lentement repeuplé. Calme et silencieux, il s’anime vraiment début juillet avec le Festival de la Cité.
La balade commence au bout du pont Bessières, du nom du bourgeois lausannois qui donna un demi-million de francs à la ville pour le construire en 1910, car les fortes émanations des tanneries de la vallée du Flon en contrebas gênaient les habitants des beaux quartiers quand ils se rendaient à la cathédrale pour l’office dominical. Après avoir contourné la cathédrale, on entre dans la Cité, du nom d’une des cinq paroisses qui formaient la ville médiévale, siège retranché de l’évêché catholique. Depuis l’esplanade de l’église, on remonte les rues pavées. Sur la gauche, l’ancienne Académie datant de 1587 a abrité l’école de théologie, lieu de formation de l’élite intellectuelle protestante, puis l’université; c’est aujourd’hui un lycée. A droite, le XIIIe Siècle, un bar-discothèque très fréquenté. Un peu plus haut, en suivant la rue Cité-Devant, se trouve le nouveau Parlement cantonal et son toit pointu. A l’opposé, rue Cité-Derrière, entre antiquaires et bureaux d’architectes se cache une librairie entièrement consacrée aux livres de gastronomie.
Major Davel
Les deux rues aboutissent à la place du château Saint-Maire, érigé en 1430. Dévolu au gouvernement vaudois depuis 1803, il a d’abord servi de résidence aux évêques de Lausanne qui cherchaient un site éloigné de la ville basse et de sa turbulente bourgeoisie. C’est devant lui qu’est érigée la statue du major Davel.
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com
Disponible en librairie.