ÉVASION - Du 26 janvier au 2 février 2025, la BRAFA revient à Brussels Expo pour sa 70e édition. Sous le signe de l’excellence et de la diversité, cette foire internationale offrira une plongée unique dans l’histoire, les styles et les cultures du monde entier.
La BRAFA ouvrira ses portes aux passionnés d’art et aux collectionneurs venus du monde entier, du 26 janvier au 2 février 2025 à Brussels Expo. Ce sont 130 exposants représentant 16 pays qui présenteront une sélection exceptionnelle d’œuvres couvrant toutes les époques et les continents. Des tableaux, du mobilier, des sculptures et des objets rares, allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine, seront proposés, répartis sur plus de vingt spécialités, avec des prix variant de quelques milliers d’euros à des sommes pouvant atteindre sept chiffres.
Des merveilles à découvrir
Désormais présidée par Klaas Muller, la BRAFA célèbrera sa 70e édition en 2025, une année anniversaire qui s’annonce festive et colorée. Parmi les nombreuses œuvres exposées, les visiteurs pourront admirer plusieurs pièces exceptionnelles. Parmi elles, un guéridon en bronze doré et patiné, daté d’environ 1790, attribué à Pierre-Philippe Thomire et présenté par la Gallery de Potter d’Indoye. Ce meuble raffiné illustre l’élégance des œuvres de l’ébéniste officiel de Louis XVI.
Egalement exposée, une tapisserie flamande intitulée «Le martyre de sainte Barbara» (env. 1525-1550), présentée par la galerie Dei Bardi Art. Faite de laine et de soie, elle est un exemple rare et bien conservé de l’artisanat du XVIe siècle à Bruges. Ou encore un masque Songye, venant de la République Démocratique du Congo et datant de la fin du XIXe-début du XXe siècle, qui a été utilisé dans des rituels, et témoin de la profondeur spirituelle de l’art africain traditionnel (photo médaillon).
Art monumental à l’honneur
L’invitée d’honneur de cette édition est l’artiste visuelle portugaise Joana Vasconcelos. Connue pour ses sculptures monumentales et ses installations immersives, elle utilise une grande variété de matériaux, avec une prédilection pour les textiles, tout en intégrant le ciment, le métal, la céramique, le verre et des objets trouvés. Sa démarche artistique, souvent teintée d’humour et d’ironie, interroge le statut des femmes, la société de consommation et l’identité collective.
Première femme à exposer au Château de Versailles en 2012 et première artiste portugaise à être à l’affiche du Guggenheim de Bilbao en 2018, elle a aussi exposé en 2023 aux Galeries des Offices et au Palazzo Pitti. A la BRAFA, l’artiste présentera entre autres deux Valkyries, œuvres textiles inspirées des figures mythologiques nordiques, alliant artisanat traditionnel et techniques modernes.
L’importance du patrimoine
Jouant un rôle pionnier dans la préservation d’une grande diversité d’objets patrimoniaux, l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) sera présent à la Foire afin de présenter ses différentes missions et offrir aux visiteurs un aperçu des techniques modernes utilisées pour préserver et comprendre les œuvres d’art, au travers notamment de workshops, proposés quotidiennement à 14h et 17h (sur réservation).