COMÉDIE - Habitué aux rôles d’action purs et durs et du genre sérieux, Liam Neeson prend un malin plaisir à jouer dans ce registre comique inattendu, ridicule et délicieusement flegmatique.
Trente ans après les mésaventures du légendaire Frank Drebin, la saga «The Naked Gun» revient dans un reboot mené tambour battant par Liam Neeson, surprenant en flic aussi sérieux que maladroit. Contre toute attente, ce nouveau volet s’avère réussi et rend un hommage appuyé aux classiques du trio ZAZ tout en trouvant sa propre voie comique.
L’humour visuel absurde, les dialogues volontairement plats et les situations improbables s’enchaînent sans relâche. Et si certaines blagues tapent à côté, la majorité provoque de vrais éclats de rire, dans de belles fulgurances de stupidité qui rappelle les meilleurs moments de l’acteur culte Leslie Nielsen.
La vraie surprise vient de Liam Neeson. Habitué aux rôles d’action purs et durs et du genre sérieux, il prend un malin plaisir à jouer dans ce registre comique inattendu, ridicule et délicieusement flegmatique. Son duo avec Pamela Anderson, qui se parodie sans retenue, fonctionne à merveille.
