SANTÉ - En raison d’une affluence saisonnière très élevée liée en particulier aux virus et aux accidents, le CHUV reporte certaines opérations non vitales.
A l’instar des cantons voisins, le canton de Vaud fait face à une affluence très élevée de patientes et patients dans ses services d’urgences hospitalières et dans ses hôpitaux. Ce phénomène transitoire et saisonnier est dû notamment aux épidémies simultanées de plusieurs virus hivernaux, combiné à une augmentation des accidents (chutes, traumatologie hivernale). Cette situation crée des temps d’attente souvent longs pour les urgences non vitales et entraîne également un engorgement plus global des services.
Au cas par cas...
Le CHUV, qui doit notamment maintenir une capacité d’accueil pour les cas graves (filières spécialisées) en provenance des autres hôpitaux du canton, a déjà dû reporter des opérations électives. Dans les 7 derniers jours, ce sont une soixantaine d’interventions planifiées qui n’ont finalement pas pu se faire. D’autres établissements sont concernés ou risquent de l’être dans les prochains jours.
Les médecins examinent au cas par cas chaque situation et privilégient les plus urgentes et vitales. Dans la mesure du possible, les patients dont l’opération n’aura finalement pas lieu à la date initialement prévue sont avertis la veille ; mais il peut arriver que l’évolution de la santé de certains patients contraigne à un changement de dernière minute.
Le médecin traitant d'abord
Afin de ne pas surcharger davantage les hôpitaux, le Département de la santé et de l’action sociale recommande en cas de problème de santé de s’adresser en premier recours à son médecin traitant (ou pédiatre s’il s’agit d’un enfant). Ce médecin de première ligne, qui connaît en général déjà la personne, est le mieux à même d’offrir à la fois orientation et traitement. En outre, pour les personnes de 16 ans et plus, les pharmaciennes et pharmaciens peuvent proposer conseils et orientation.