Une légende urbaine dit que grâce à ses rues en pente, c’est à Lausanne que les femmes ont les plus belles jambes. Gardons-nous de contredire les guides touristiques qui s’en font l’écho. D’ailleurs, il n’y a pas de fumée sans feu, les légendes ont parfois un fond de vérité. Il n’en demeure pas moins que la ville aux trois collines est de la catégorie des villes tout sauf plates qui, pour faciliter la vie de leurs habitants, ont installé des ascenseurs. Ainsi, Lisbonne a l’ascenseur de Santa Justa, et Berne le Mattelift, et la ville de Luxembourg en compte même deux. Lausanne, elle, peut se vanter d’en avoir au moins 23 qui sont accessibles au public. Saurez-vous les trouver?
Ascenseurs
Les plus évidents – et les plus visibles – sont couplés aux ponts franchissant la vallée du Flon: deux vers le pont Chauderon à la Vigie (dénivellation de 7 mètres), trois au pont Bessières (22 mètres) et au moins cinq au Grand-Pont, répartis entre la place de l’Europe et la gare des métros (entre 11 et 14 mètres). Tous sont doublés par des ascenseurs situés dans des bâtiments publics ou semi-publics, des commerces ou immeubles administratifs ouverts de jour au Flon ou à Bessières.
Haute Ecole de Santé
Soucieuse de faciliter la vie des piétons, la municipalité en a construit de nouveaux à Sévelin (10 mètres) et à Montelly (14 mètres). Repérez les immeubles si caractéristiques d’une ville en pente qui ont un rez-de-chaussée en amont et un autre en aval, à commencer par les gares ou les parkings, comme ceux de la Riponne (12 mètres) et de Montbenon (19 mètres). Le plus spectaculaire d’entre eux est le palais de Rumine (22 mètres).
Le record appartient au bâtiment de la Haute École de Santé Vaud, au 19 avenue César-Roux, doté de cinq étages et d’un parcours un peu labyrinthique. Son ascenseur permet de relier la ceinture Pichard au quartier des hôpitaux au moyen d’une passerelle vertigineuse (dénivellation de 24 mètres.
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com
Disponible en librairie.