THEATRE • Marciel écrit depuis la scène les dialogues qu’interprètent instantanément des acteurs, projetés sur un écran , dans lesquels il entend rendre justice au sexe dit faible. Pour trouver l’inspiration qui lui permettrait d’exprimer cette indignation du mal fait aux femmes, il va lui falloir déchiffrer la nature d’un profond conflit intérieur jusqu’ici sous-estimé. A quel moment trahit-on sa part de lumière? En filigrane, depuis le début, remontent les souvenirs d’un tour du monde médiatisé à l’extrême sur les télévisions francophones du monde entier pendant les années 80. Paradoxe d’un homme qui déteste qu’on parle de lui, planqué dans une grange à l’abri de tout, que de devoir affronter la violence émotionnelle des images brutes de ce Tour du Monde, desquelles finiront malgré tout par se dégager un souffle de vie exceptionnel, précieux, magique...
«Marciel ou le bonheur oblique de la conférence intérieure»
Jusqu’au 11 juin Au Théâtre 2.21 Rue de l’Indutrie 10, Lausanne www.theatre221.ch