Cette semaine je vous fais part d’une expérience que j’ai vécue. J’ai visité les chutes du Rhin et j’ai entendu une personne dire sa peur de sauter dans le vide comme si elle était attirée.
Cette personne vit peut-être ce qu’on appelle une phobie d’impulsion qui fait partie des TOC (Troubles obsessionnels compulsifs) et se traduit par la peur de commettre des actes dangereux, délictuels ou criminels sans qu’il y ait de passage à l’acte. Souvent, ces pensées intrusives sont tues. Elles peuvent toucher tout le monde à divers moments de l’existence mais elles sont plus violentes et persistantes à des étapes plus fragiles de notre vie comme le post-partum, suite à un traumatisme ou à une forte période de stress. Par exemple, il y a la peur de pousser quelqu’un à l’arrivée d’un métro, de se mutiler ou de provoquer un accident.
En plus des phobies à caractère agressif, religieux (comme blasphémer) ou moral, il y a la phobie d’impulsion de nature sexuelle à laquelle s’ajoutent la peur et la honte d’être un.e monstre. Les scénarios sont égodystoniques, c’est-à-dire contraires aux valeurs et croyances des personnes d’où l’absence de passage à l’acte. Les TCC (Thérapie cognitivo-comportementale) sont efficaces et un traitement médicamenteux peut être prescrit, il existe de nombreux forums où il est possible d’échanger sans se sentir jugé.
Cul…ture G: Le contraire d’égodystonique est l’égosyntonique. Je voudrais aussi rebondir sur la rubrique du 18 avril où Liam se demandait si un jour nous pourrions faire l’amour avec des robots, eh bien j’ai vu passer une étude néerlandaise qui indique que les câlins, y compris ceux faits par des robots, réduisent le stress et la douleur, tout en améliorant le bien-être. Comment sont ces robots câlineurs?!