Le format paraît imposant à cause de la structure assez massive de la carrosserie. Pourtant, avec sa longueur limitée à 4,37 mètres, la Range Rover Evoque a une taille moyenne. Bien sûr, la largeur, avec les rétros, dépasse allègrement les 2 mètres. Mais, facilité déconcertante quand on s’y est habitué, le parcage automatique aide, longitudinalement ou perpendiculairement. Une des options pour cette voiture déjà bien équipée, que l’on peut compléter très largement, avec, sans surprise, l’addition qui va avec. Notre véhicule de test, en version Dynamic, coûtait 92’380 francs, alors que le prix est de 63’700 francs à la base. Cela en dit long sur les possibilités de personnalisation. Parmi les «musts», citons la hi-fi Meridian, un régal, le Dynamic Plus Pack cooled prestige seats, ce qui signifie simplement sièges chauffants, ventilés. Les caméras 360 degrés ne sont pas inutiles.
Une attitude très souveraine
Ce n’est pas pour rien que la «baby Range» comme on l’appelle familièrement, vient de Grande-Bretagne. Elle reste souveraine même quand les courbes se font ardues. Le châssis s’adapte, en position dynamique il devient sportif. Le conducteur dispose de commandes en fonction de sa route… ou des parcours en forêt, dans la boue ou dans une rivière. Son écran affiche le niveau de l’eau! Oui, cette Range Rover a des qualités de terrain, même si elle existe en version «ville seule», c’est-à-dire à deux roues motrices.
Le confort intérieur est parfait. Le moteur de 2 l. 240 ch. ne se fait pas trop présent, il a une puissance suffisante pour des performances très honorables. Sa consommation, sur de longs trajets et plus de 4000 km, n’a pas atteint les 10 l./100 km, ce que l’on peut considérer comme raisonnable.