L’automne, dans nos contrées, c’est par tradition celle des comptoirs. A commencer par celui de Beaulieu-Lausanne, le comptoir de référence, la grand-messe qui voyait défilé chaque année des dizaines de milliers de personnes venues de tous les cantons romands, voir plus, s’offrir une petite sortie en ville. On «descendait» alors à Lausanne le temps d’une journée, pour faire la fête entre amis ou en famille, pour caresser le croupion des vaches, gratter la tête des chèvres , dévaliser les stands d’électroménager et... s’offrir un bon coup de blanc.
Il y a de cela longtemps. Car depuis, la situation a changé. Le Comptoir de Lausanne n’est plus ce qu’il était. Il souffre, malgré les efforts de ceux et
celles qui président à sa destinée. Evolution des mœurs et du marché, on sait qu’ils peinent à trouver la formule qui fera mouche. Celle qui fera revenir la foule des grands jours à Beaulieu.
Curieuse situation alors qu’à Martigny, la Foire du Valais cartonne. Qu’à Delémont, le Comptoir fait le plein. Comme à Yverdon du reste ou... à Echallens où, d’année en année, il fait son nid et connaît un succès grandissant. L’avenir des comptoirs passe-t-il par la campagne, même quand celle-ci se rapproche de plus en plus de la ville? Toujours est-il que l’édition 2014 du Comptoir d’Echallens, qui ouvrira ses portes mercredi prochain 5 novembre, s’annonce sous les meilleurs auspices et que Lausanne Cités est fier d’en être l’un des partenaires (lire en pp. 11-14).