NETFLIX - Corrosive à souhait, cette série tisse une satire sociale où les soirées glamour au bord de l’océan masquent des jeux de pouvoir pervers et des secrets familiaux enfouis.
Des riches qui s’étripent et fondent au soleil dans des paysages paradisiaques, ça vous rappelle quelque chose? Pour contrer le phénoménal succès de la série HBO «The White Lotus», Netflix dégaine ses «Sirens». Sur une île cossue de la côte Est, Devon, fraîchement libérée de prison, débarque incognito dans l’univers doré de Michaela, icône du bien-être et héritière d’une fortune colossale. Sa mission? Sauver sa sœur Simone, tombée sous l’emprise toxique de sa patronne. La série, corrosive à souhait, tisse une satire sociale où les soirées glamour au bord de l’océan masquent des jeux de pouvoir pervers et des secrets familiaux enfouis. Si son charme réside d’abord dans son trio de tête féminin, la série doit aussi beaucoup aux dialogues ciselés par la plume acerbe de Molly Smith Metzler. En mêlant drame psychologique et comédie noire, «Sirens» dresse le portrait d’une élite impitoyable, où l’argent et le pouvoir gouvernent autant que les blessures et les loyautés familiales.
