Le Ouchy-Hawaï de Flavio Cazzaro

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Flavio Cazzaro, créateur du Cuddie Wuddie, un quartet qui nous plonge dans le blues et le swing hawaïen des années 20 et 30.

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Ce Lausannois, passionné de musique du monde et d’instruments à cordes, a commencé la guitare à 16 ans avant de se mettre au ukulele parce c’était mignon et plus facile à transporter. Devenu délégué pour le CICR, il multiplie les voyages, et ramène tantôt un oud (luth oriental) de Palestine, tantôt un rubab (luth afghan) de Kaboul. Avec Antonio, Enno et Tibo, Flavio a créé Cuddie Wuddie, un quartet qui nous plonge dans le blues et le swing hawaïen des années 20 et 30, sans conteste la musique la plus populaire de l’époque aux Etats-Unis. Cuddie Wuddie sera notamment à l’affiche du prochain Blues Rules Festival de Crissier, le 3 septembre, pour nous emmener directement des rives du Léman aux lagons hawaïens.

Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé?
«Cyrano de Bergerac», d’Edmond Rostand. Au cinéma, «12 Angry Men» de Sydney Lumet (1957). Un chef-d’œuvre à huis clos.

Sur quoi tu aimes danser ?
Sur du Lindy Hop.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Au Festival de la Cité qui va bientôt commencer!

Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas?
Ce que je trouve très, mais alors très bizarre, c’est d’aller à un concert et voir les gens qui filment tout du long. Je ne suis pas sûr de comprendre le sens profond de la démarche, si tant est qu’il y’en ait une.

Le livre sur ta table de chevet ?
«Talleyrand: le prince immobile» par Emmanuel de Waresquiel.

La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte?
Mahna Mahna par le Muppet Show.

Le film que tu as tellement hâte de voir?
«OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire».

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Le Courting Dulcimer des Appalaches, un instrument de musique à deux manches mais un seul corps, qui se joue assis face à face. Cela permettait aux parents de s’assurer que les doigts du jeune galant et de sa bien-aimée jouaient «en canon». Si on n’entendait plus qu’une seule voix, cela signifiait que deux des quatre mains faisaient autre chose…