Le Béjart Ballet à la rencontre de Pierre Henry

Pour leur retour à l’Opéra, les 17, 18 et 19 septembre, Gil Roman et ses danseuses et danseurs du Béjart Ballet Lausanne vont revenir sur la collaboration entre Pierre Henry et Pierre Schaeffer, à travers trois œuvres, «Improvisations», «La Porte», jouée en première à New-York en 1970, et «Symphonie pour un homme seul», jouée la première fois au Théâtre de l’Étoile, en 1955.

  • FRANCOIS PAOLINI

    FRANCOIS PAOLINI

OPÉRA DE LAUSANNE • Pierre Henry et Pierre Schaeffer, vous connaissez? Pierre Henry fut l’élève de Nadia Boulanger, pianiste, cheffe d’orchestre et compositrice française, et d’Olivier Messiaen, l’un des compositeurs les plus importants de la deuxième moitié du XXème siècle. De leur enseignement, il hérita le goût de l’expérimentation musicale. Pierre Schaeffer était pour sa part ingénieur et homme de radio poursuivant un seul but: transformer cet outil de transmission en un moyen d’expression. De leur rencontre naquit une œuvre fondatrice la «Symphonie pour un homme seul» présentée en 1950 à Paris devant un public curieux et médusé. Elle ouvrit la voie à un nouveau type de musique, faite de bruits, de cris, de fragments ou encore d’instruments modifiés pour produire des sonorités inconnues. Elle conquit Maurice Béjart qui travailla longtemps avec Pierre Henry. Pour leur retour à l’Opéra, les 17, 18 et 19 septembre, Gil Roman et ses danseuses et danseurs du Béjart Ballet Lausanne vont ainsi revenir sur cette collaboration unique à travers trois œuvres, «Improvisations», à partir de la structure dramatique conçue par Maurice Béjart pour «Variations pour une porte et un soupir», «La Porte», jouée en première à New-York en 1970, et «Symphonie pour un homme seul», jouée la première fois au Théâtre de l’Étoile, en 1955. A ne pas manquer!

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