Les jeunes du quartier sont soulagés. «Ils étaient un peu sceptiques», avoue Lionel Guex, moniteur du Centre socioculturel qui a repris ce projet depuis son arrivée l’année dernière. La demande des jeunes a en effet été faite il y a 3 ans. « Pour eux, cela montre que l’on peut faire des choses avec la Ville et que la Bourdonnette n’est pas laissée de côté comme ils en ont parfois l’impression.»
Attention à la mixité
«Nous recevons pas mal de propositions pour des installations sportives de ce type, confirme Florence Germond, municipale en charge des finances et de la mobilité. Il est important d’amener des éléments qui favorisent l’activité physique, mais également de le faire en parallèle à des infrastructures intergénérationnelles et mixtes.»
Car les installations de street workout sont plutôt l’apanage des jeunes hommes. Pour éviter l’accaparation d’un lieu par un seul groupe de personnes, les projets sont souvent remaniés de manière à y intégrer d’autres structures, plus variées.
A la Bourdonnette, les engins de street workout ont été placés à côté du terrain multisports et des installations de fitness urbain ont été également ajoutées. Plus proches de la place de jeux, ces dernières permettent par exemple aux mamans de faire du sport tout en surveillant leurs enfants.