Et la crainte des habitants a trouvé écho auprès de cinq conseillers communaux qui se sont emparés de la question dans une interpellation. Le municipal David Payot a indiqué en réponse aux inquiétudes que la Direction générale de l’environnement (DGE) avait préconisé une attention particulière lors de la phase de travaux, mais que «les analyses permettaient de garantir la sécurité pendant et après les travaux.» Néanmoins, après les résolutions votées par le Conseil communal, David Payot indique que des vérifications seront effectuées, notamment auprès du constructeur.
Des réponses insuffisantes
La construction de l’APEMS ayant fait l’objet d’une mise à l’enquête complémentaire pour changement d’affectation des locaux, aurait-elle dû donner lieu à une nouvelle analyse des sols tenant compte de l’utilisation de ces espaces par des enfants? La DGE confirme ne pas avoir été sollicitée à cet effet, sans préciser si elle aurait dû l’être. Quoi qu’il en soit, les réponses données jusque-là ne rassurent pas les habitants, qui déplorent déjà des locaux situés en partie en sous-sol et un accès piétonnier dangereux. «Tant que le chemin n’est pas sécurisé et que nous n’avons pas accès aux résultats d’examen des sols, nous aimerions que les enfants ne soient pas envoyés dans cet APEMS», insiste Raphaelle Deshayes, membre de l’association «Montelly Vit!».