Le temps d’une baisse d’impôt pour les Lausannois est venu

La ville de Lausanne est devenu un «enfer» fiscal, pour toutes les classes de la population. Il est grand temps que les habitants puissent respirer un peu, estime Philippe Miauton, président du PLR lausannois

Déficit de CHF 42 mios, hausse de la dette et baisse des revenus, le budget 2019 de la Municipalité n’est pas réjouissant. Même les effets du plan structurel d’amélioration financière restent malheureusement impuissants à rééquilibrer les finances municipales. En résumé, seuls les faibles taux d’intérêt permettent aux finances de ne pas sombrer. Lors de la séance du Conseil communal traitant du budget, la majorité de gauche s’est étiolée. Au final, les budgets n’ont été acceptés qu’à de maigres majorités. Pas de majorité absolue atteinte, même pas l’ensemble de la gauche. Lorsque l’on connaît l’écrasante majorité de cette dernière à Lausanne, cela donne la mesure du soutien obtenu. Piquant: le Conseil communal a constaté que, contrairement à ce qui avait été annoncé, le taux d’encadrement de l’accueil parascolaire devait baisser. On ne savait donc pas très bien s’il fallait se fonder sur ce que la Municipalité avait dit, ou sur ce que la Municipalité avait inscrit dans son budget. Selon les propos du municipal d’extrême gauche en charge du dossier, le Conseil a pu comprendre que cette mesure ne devait être comprise que comme un calcul pessimiste. Pire, cette ligne n’aurait pas fait l’objet d’une «décision officielle». C’est donc l’extrême gauche qui a rattrapé le manque de décision et le PS qui a dû rétropédaler pour faire correspondre la parole municipale à ses actes.

La ville de Lausanne est devenu un «enfer» fiscal, pour toutes les classes de la population. Il est grand temps que les habitants puissent respirer un peu. L’accord entre le canton et les communes dans le cadre de la RIE III devrait offrir cette respiration. «Devrait» parce que la Ville n’est pas obligée de reporter la baisse de 1.5 points d’impôts prévue dans l’accord puisque le canton reprend des charges à son compte. Si la Ville ne le fait pas, cela équivaudrait tout simplement à une augmentation d’impôts. L’année prochaine, l’arrêté d’imposition doit justement être revu, dont acte! Philippe Miauton, Président du PLR lausannois