Grégoire Junod, syndic de la Ville de Lausanne, Christelle Luisier Brodard, présidente du Conseil d’Etat vaudois, et Jean Studer, président de la Cinémathèque suisse, participeront à cet événement au Casino de Montbenon, lieu historique de l’institution. Au programme: la projection à 19h30 du chef-d’œuvre de Carl Theodor Dreyer, Vampyr, premier film acquis par la Cinémathèque suisse, en 1948. Le court métrage suisse Les Petites Magiciennes – Prix du jury du court métrage lors du Festival de Cannes en 1986 –, réalisé par Yves Robert et Vincent Mercier, sera projeté en ouverture de soirée, en présence des deux réalisateurs.
Archives cinématographiques...
Si les Archives cinématographiques suisses ont vu le jour en 1943 à Bâle, elles ont dû renoncer à poursuivre leur activité en 1948 et ont dès lors cherché un repreneur pour 312 films, 253 films et 6718 photos. C’est ainsi que, le 3 novembre de cette même année, les animateurs du ciné-club de Lausanne ont fondé l’association Cinémathèque suisse au sein de la capitale vaudoise. Depuis, en 75 ans d’existence, la Cinémathèque suisse est passée d’un seul collaborateur — qui n’était même pas salarié — à près d’une centaine, de locaux insalubres à des espaces de travail et d’archivage à la pointe du progrès pour traiter plus de 10 millions d’objets.
Journal spécial
Grâce à la ténacité de ses collaboratrices et collaborateurs, ainsi qu’au soutien toujours plus important des pouvoirs publics, l’institution est aujourd’hui reconnue comme l’une des archives cinématographiques les plus performantes du monde, au centre d’un réseau de recherches et d’échanges national et international à la fois scientifique et culturel, et qui permet notamment à son personnel de partager son expérience avec d’autres et de rendre toujours plus accessible et visible le cinéma, suisse en particulier.
Enfin, pour tout savoir sur l’histoire de la Cinémathèque suisse, un journal a été édité spécialement pour ses 75 ans, à découvrir à la caisse du Casino de Montbenon ainsi qu’en ligne. Une plateforme d’archives réalisée par le département Non-Film est également disponible sur ce lien.