Sortie cinéma: "Playmobil", moche, inodore et sans saveur

Réalisé par un obscur inconnu, Lino DiSalvo, le film n’a ni la créativité, ni la douce folie, ni la subversité de son illustre prédécesseur et rival inégalé: «Lego».

Playmobil
Un petit garçon se transforme en Playmobil, et sa grande sœur décide d’aller le retrouver dans l’univers plastique et coloré des célèbres jouets. Malgré son casting de voix françaises plutôt maousse (Franck Dubosc, Kad Merad, Jérôme Commandeur, et Jenifer), cette variation animée autour de l’incontournable marque de jouets peine à faire rire et reste particulièrement poussive dans son ensemble. Réalisé par un obscur inconnu, Lino DiSalvo, le film n’a ni la créativité, ni la douce folie, ni la subversité de son illustre prédécesseur et rival inégalé: «Lego». S’adressant visiblement à un public plus jeune, «Playmobil» reste très convenu, d’une rigidité toute germanique, et même un peu quiquiche parfois. Et puis en plus, visuellement, c’est très très moche. C’est dommage, car le point de départ de l’histoire aurait pu donner naissance à beaucoup plus de folie et de fantaisie, et on aurait pu rêver d’un truc plus fou, quelque part entre «Chéri j’ai rétréci les gosses» et «Toy Story». Mais non.