Sortie cinéma: Juniper, le passé retrouvé

Charlotte Rampling livre une belle performance d’actrice dans ce film néo-zélandais touchant qui évite soigneusement l’écueil du mélo malgré les thématiques délicates qu’il aborde.

Un adolescent mal dans sa peau traîne ses idées noires depuis la mort de sa mère, après que son père ait décidé de le mettre en pension. Le jeune homme, qui se fait virer de son internat, doit supporter sa vieille grand-mère aigrie et impotente, alors que son père doit s’absenter quelques temps. De ces deux cœurs blessés et solitaires va jaillir la lumière, au gré de leur découverte mutuelle et de leur goût prononcé pour le gin. Charlotte Rampling livre une belle performance d’actrice dans ce film néo-zélandais touchant qui évite soigneusement l’écueil du mélo malgré les thématiques délicates qu’il aborde. On y parle avec beaucoup de délicatesse du deuil, de la perte des êtres chers, de la fin de vie, mais aussi de la soif de vie, de la volonté permanente d’avancer, de la résilience, et de l’espoir de lendemains meilleurs. Cette grand-mère qui s’avère particulièrement rebelle et impertinente est un beau personnage autour duquel se construit un très joli film.