Lausanne vue par Natacha Litzistorf

ANCRAGE LOCAL • Férue de photographie et d’architecture, la Municipale en charge du logement Natacha Litzistorf regrette qu’on ne valorise pas assez la richesse architecturale lausannoise.

  • Une Municipale proche de la nature et enchantée  par la diversité des paysages lausannois. DR

    Une Municipale proche de la nature et enchantée par la diversité des paysages lausannois. DR

La Municipale en charge du Logement, de l’Environnement et de l’Architecture est fière d’avoir enfin pu lancer cette année le premier pop-up store communal aux Escaliers du Marché. Un projet qui a mis cinq ans à se concrétiser, et a pour but de mettre en valeur les fermiers, agriculteurs, producteurs et artisans locaux, en leur proposant un accès libre pour vendre leurs produits directement au magasin. La Gruérienne, qui a grandi à Genève, reste en effet très attachée à la terre et au vert, bien au-delà de ses engagements politiques.

Férue de photographie et d’architecture, Natacha Litzistorf regrette qu’on ne valorise pas assez la richesse architecturale lausannoise. A la rue du Jura par exemple, elle cite un extraordinaire patrimoine bâti industriel où se côtoient l’Imprimerie Marsens, aujourd’hui revalorisée en logements et petits bureaux, avec un bâtiment ultra moderne, véritable prouesse architecturale à l’allure futuriste, et d’autres vieux immeubles datant des débuts du 20ème, adossés à quelques constructions seventies pas toujours très heureuses. Cette incroyable diversité des styles et des temporalités dans une seule rue reflète bien selon elle le dynamisme et la mixité de Lausanne et pourrait être valorisées à l’occasion de balades architecturales.

Il y a aussi la diversité des paysages lausannois qui enchante Natacha. Avec ses collines et ses coteaux, Lausanne offre tant d’échappées visuelles que de nouvelles perspectives se dévoilent sans cesse, révélant tantôt le Salève, tantôt la Tour d’Aï, et presque toujours son majestueux soupirant, le lac Léman.

Si Lausanne était un plat ce serait une féra

Un objet
Un kaléidoscope avec sa grande mixité, ses multiples paysages, sa gaieté, son dynamisme. Lausanne offre une belle part de rêve.

Un bar
Le Cylure, à la rue de la Tour, une de mes rues lausannoises préférées (avec la rue du Jura!)

Un plat
Un Féra du lac pêché par Serge Guidoux. En filet, en tartare, en mousse...

Une autre ville
Rome, pour ses collines! Même si il y en a sept là-bas et seulement trois ici.

Un son
Celui des nombreuses fontaines qui rafraîchissent la ville. Chaque fontaine a sa propre sonorité, sa propre voix.

Une odeur
Même s’il y en a de moins en moins, l’odeur du pain que fait le boulanger au petit matin. J’espère que nous saurons préserver nos artisans en centre-ville.

Une chanson
«A tout moment la rue» du groupe Eiffel. Je suis fière d’habiter une ville ou la voix de la rue peut s’exprimer régulièrement lors de manifestations souvent marquantes.

Une boisson
Un des vins de la Ville de Lausanne, naturellement.

Un espoir
Décupler la végétalisation de la Ville.

Un film
«Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain». Je suis certaine qu’Amélie aurait adoré cette ville!

Une devise
Pa Capona! C’est la devise de Savièse, et je l’emprunte volontiers: ne pas renoncer, ne pas baisser les bras.