Un modèle à succès, c’est une satisfaction pour le constructeur, certes. Une responsabilité aussi. Imaginez que les moteurs soient considérés comme mauvais sur le plan des émissions, et les amendes européennes vont pleuvoir. Dès l’an prochain, les normes devront être respectées. Dans le groupe PSA (Peugeot, Citroën, Opel), pas question de se laisser infliger de lourdes sanctions. Il faut ainsi agir sur tous les fronts. L’électrification en est un. Le perfectionnement, un autre.
Aérodynamisme soigné
La nouvelle Opel Astra a subi des retouches subtiles pour que sa ligne soit à la fois reconnaissable et efficace. Avec un coefficient de traînée de 0,26, le résultat est remarquable. Plancher presque plat, ouïes de ventilation avant mobiles, dessin des jantes, tout y contribue.
Les moteurs ont tous perdu du poids sur la balance. Les trois cylindres à essence affichent trois puissances, et, pour en avoir goûté aux alentours de Francfort, ils ont un agrément certain. La compacte Astra conserve les diesels, que d’autres auraient la tentation d’abandonner. La raison: le marché des flottes, car les entreprises sont soucieuses de leurs charges, et, malgré les efforts sur les propulsions à essence, le diesel garde son avance sur le plan des économies.
L’Astra se présente sous deux carrosseries, la compacte à hayon et le break Sports Tourer, accueillant un volume beaucoup plus important. L’intérieur a été savamment redessiné, et les prestations de communication et de sécurité sont dignes de véhicules plus haut placés dans la gamme. Notamment l’éclairage matriciel LED IntelliLux, les caméras avant ou arrière, et la connectivité très aboutie.
A l’usage, nous donnerions des bons points aux moteurs, à la rigueur du châssis, à l’insonorisation et au saut qualitatif des matériaux.