Commençons par le rêve éveillé de l’île Isabela, la plus grande. On y admire lions de mer, tortues, hippocampes, langoustes, etc. Un spectacle dont on ne se lasse pas et qui devient encore plus exaltant en nageant au milieu de ces espèces! Autre particularité, celle de pouvoir se promener sur les tunnels de roches volcaniques émergeant des flots, observation des prolifiques faune et flore alentour comprise. L’intérieur de certains d’entre eux est même accessible.
A proximité immédiate du port de la ville de Puerto Ayora, sur l’île principale de Santa Cruz, un brin de frustration, toutefois vite évaporé, se fait d’abord sentir: une eau d’un bleu irréel vous invite à la baignade. Celle-ci est interdite…
Iguanes marins
Pour des raisons bien compréhensibles de protection de l’environnement. Au terme d’une balade de 40 minutes environ, la compensation prend la forme de la baie des tortues, composée de plages de sable blanc – sur fond turquoise – en cascade. Iguanes marins (presque dociles!), raies et mini-requins profitent de la vie sous un soleil au zénith.
A El Garrapatero, les flamants roses sont chez eux. Dans les parages, il est conseillé de s’équiper d’un masque et d’un tuba pour s’émerveiller devant les poissons et autres animaux marins.
Idem en contrebas des falaises de Cerro Tijeretas (la colline aux frégates – du nom du fameux oiseau emblématique des Galápagos), sur l’île (aux otaries) de San Cristobal. Et, si l’on prend un peu de hauteur, après 30 à 40 minutes de marche, on peut assister à des couchers de soleil époustouflants.
Décor volcanique à Santiago
L’île de Santiago se distingue par son paysage volcanique, particulièrement sur la côte sud. Dans la baie James, à marée basse, lézards de lave, iguanes, crabes… ont fait des grottes sous-marines leur terrain de jeu.
S’il fallait, enfin, visualiser l’aube de l’humanité, elle ressemblerait à l’île Fernandina, que l’homme mit beaucoup de temps à trouver en raison de son éloignement. Elle héberge, sur le rivage de Punta Espinosa, la plus vaste colonie d’iguanes marins de l’archipel.
Le rêve éveillé, disait-on…