On ne peut qu’admirer ses proportions: basse, campée sur des roues larges abritées par des rondeurs musclées, la Porsche Carrera 4 cabriolet est sans faute.
Même avec la capote en place, elle n’est pas défigurée. Le ramage fait honneur au plumage.
Du sport ou pas
Le six cylindres de 350 ch. sait se faire docile au quotidien, il change ses sept rapports très tôt, arrête sagement son moteur au feu rouge.
D’ailleurs, elle a une gestion tellement aboutie qu’elle ne consomme pas grand-chose par rapport à ses possibilités. A peine 8,5 l/100 km pour notre test, avec pourtant des pointes allègrement au-dessus des 200 km/h en Allemagne, c’est plus que raisonnable.
Les modes de conduite diffèrent. Si l’on enclenche «Sport», les tours montent plus haut, elle rétrograde plus tôt, le châssis devient plus… sportif évidemment et la sonorité tient du feulement.
En mode «Sport+», les surveillants électroniques sont oubliés et le pilote est responsable de changer de rapport manuellement. On a alors une voiture de circuit.
La traction, comme l’indique le «4», est sur les quatre roues, intelligente et automatique en fonction de l’adhérence. Un affichage spécifique au tableau de bord renseigne sur cette répartition.
Tout comme il est possible de surveiller les accélérations latérales et longitudinales, le nombre de «g» montrant quel niveau de performance on atteint. L’efficacité est proprement extraordinaire.
La précision du châssis n’est jamais prise en défaut, permettant l’attaque des courbes de manière carrément violente. L’équilibre général donne l’impression d’un centre de gravité situé exactement entre les deux sièges, procurant une sensation de maîtrise étonnante.
Le confort et le plaisir
La Porsche Carrera 4 cabriolet se découvre en une douzaine de secondes, une manœuvre possible jusqu’à 50 km/h. Confort suprême, le coupe-vent se met en place électriquement. De quoi profiter de la moindre éclaircie, à n’importe quelle saison puisque rouler est un vrai plaisir.