Valérie Dittli veut alléger la charge administrative des agriculteurs vaudois

SIMPLIFICATION - Prenant acte de la « révolte agricole », la conseillère d’Etat annonce une baisse des contrôles auxquels sont soumis les paysans.

Dans un contexte d'intese mobilisation paysanne, la cheffe du département en charge de l’agriculture Valérie Dittli a annoncé ses premières réponses aux revendications du monde agricole. « Il n’y a pas une solution miracle a-t-elle lancé. Mais il est nécessaire d’avoir une vision commune et de pouvoir ainsi nous orienter dans une même direction. »

Baisse effective

Alors que les agricultrices et agriculteurs sont confrontés à des tâches administratives de plus en plus complexes, la ministre annonce que le système des contrôles sera revu dans le sens d’une meilleure coordination qui permettra une baisse effective de certains contrôles tout en assurant leur qualité. La problématique de la charge administrative « dépassant les frontières vaudoises », la cheffe du département en charge de l’agriculture  s’engage également à aborder ce sujet  au sein de la Conférence des directeurs cantonaux de l'agriculture afin de trouver des réponses intercantonales, voire fédérales.

Qualité des sols

Autre axe de travail : la préservation de la qualité des sols. La conseillère d’Etat souhaite placer la qualité du sol au centre de la politique agricole vaudoise, l’objectif principal étant l’augmentation du taux d’humus, soit la couche supérieure du sol, ce qui améliore la capacité de rétention en eau, en nutriments et en CO2, contribuant ainsi à la fertilité et à la résilience face aux changements climatiques. À cette fin, l’orientation du centre d’essais agricoles de Grange-Verney sur la qualité du sol, permettant de tester différentes techniques et de favoriser l’accès aux informations pour les agricultrices et agriculteurs a été annoncée.