Les partis lausannois font pression sur les CFF

FIASCO - C’est avec des propositions très concrètes formulées via des courriers recommandés que les six partis représentés au conseil communal interpellent les CFF et l'Office fédéral des transports.

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FIASCO DE LA GARE • La première vertu du fiasco de la gare de Lausanne aura été de réussir l’exploit de réunir autour d’une même table l’ensemble des partis lausannois. Tous se sont en effet retrouvés ce lundi pour annoncer à la presse l’ensemble de leurs revendications en direction des CFF et de l’Office fédéral des transports (OFT). «Suite à notre première conférence en mars, nous avons été conviés par les CFF à une séance d’information que l’on a saluée mais où l’on n’a, à vrai dire, pas appris grand-chose», déplore Louis Dana, représentant du PS lausannois. Cette fois, c’est donc avec des propositions très concrètes formulées via des courriers recommandés que les six partis représentés sont revenus à la charge. Des revendications qui portent pour l’essentiel sur deux volets, l’un en termes d’aménagements et l’autre en termes financiers. Les élus communaux attendent ainsi l’ouverture d’une galerie piétonne entre la gare de Lausanne et celle du Flon, «la 3e de Suisse romande» mais aussi et surtout, la mise à l’étude et la planification rapide d’une nouvelle gare souterraine à la place de la gare CFF actuelle, celle-ci étant vouée à l’obsolescence en dépit de sa rénovation future.

Compensations financières

Pour le reste, les partis attendent des compensations financières, qu’il s’agisse du financement des aménagements transitoires autour de la gare mais aussi des lignes de bus, sans parler de l’indemnisation des riverains et commerces impactés. «A front uni, nous pouvons exercer des pressions en direction des CFF et de l’OFT. Si les choses n’évoluaient pas dans le bon sens cependant, le Conseil communal ne peut pas agir directement, mais nous pourrions œuvrer pour que les personnes impactées puissent agir sur le plan juridique».