"Blue et Compagnie" ou l'art de cultiver la part d’enfant qui sommeille en nous

ANIMATION - Sans être révolutionnaire, «Blue et Compagnie» reste clairement dans le haut du panier du divertissement et mérite un détour en famille.

Bea, une jeune fille tout ce qu’il y a de plus normale, découvre un jour qu’elle peut voir les amis imaginaires de tout le monde. Car oui, on a tous des amis imaginaires, qui se trimballent à nos côtés pour écouter nos petites confidences, nos grands doutes et nos secrets. Mais avec l’âge, on s’en éloigne et on les oublie, si bien que certains deviennent même méchants!
Bea, elle, décide de se lancer dans une grande aventure pour reconnecter chaque enfant, voire chaque adulte à son ami imaginaire oublié. Sorte de «Roger Rabbit» sauce «Vice Versa», «Blue et Compagnie» est une jolie variation pleine d’humour et de tendresse sur la magie de l’imagination et  l’importance de cultiver la part d’enfant qui sommeille en chacun de nous.
Impeccablement réalisé, le film mélange personnages réels et animés selon différentes techniques, matières et rendus. Sans être révolutionnaire, «Blue et Compagnie» reste clairement dans le haut du panier du divertissement familial et mérite un détour en famille par les salles obscures.