Frédérique Beauvois, toujours sur le front pour savoir qui va payer l'addition

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Frédérique Beauvois porte-parole du mouvement «Qui Va Payer l’Addition»

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Œuvrant à la Brasserie de Montbenon, la crise du coronavirus l’a mise malgré elle sur le devant de la scène médiatique en porte-parole du mouvement «Qui Va Payer l’Addition», destiné à défendre les intérêts des bars et des restaurants que la fermeture prolongée met de plus en plus en danger. Mais Frédérique Beauvois, à l’instar de certaines de ses références culturelles, n’est pas du genre à renoncer.

Qu’as-tu pratiqué comme activité artistique?
Petite, j’ai fait du théâtre, et ado de l’impro et de la natation synchronisée. Je n’étais pas très douée.

Sur quoi tu aimes danser?
Je danse sur tout et tout le temps. Même sur des skis, ce qui, vu mon niveau, n’est pas toujours une bonne idée.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture ?
Je suis née à Lausanne et c’est là que je m’y suis fait une «culture». Le théâtre pour enfants, Balelec, la Dolce (ah, la Dolce!), le Festival de la Cité, l’Opéra, toutes les petites et moyennes scènes…

Le livre sur ta table de chevet?
Une biographie de Churchill. Le type était caractériel, sarcastique, imbuvable et alcoolique (!), il s’est trompé plein de fois mais il ne lâchait jamais et se relevait toujours. Ça me parle.

La série que tu dévores actuellement?
«Kalifat». Une baffe.

La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte ?
«Single Ladies» de Beyonce. Toute la famille connaît la chorégraphie.

Le film que tu as tellement hâte de voir?
«Une femme d’exception» sur Ruth Bader Ginsburg. Une championne de la cause de l’égalité femme/homme, des minorités, de l’environnement, toutes ces luttes jamais acquises qui résonnent en moi.

L’artiste que tu aimerais rencontrer?
Le Lausannois James Thierrée.

Ta rencontre la plus marquante avec un.e artiste?
Il paraît qu’Ella Fitzgerald m’a embrassée après un de ses concerts auquel j’ai assisté à Beaulieu. Ca a marqué ma maman. Moi je devais avoir 6-7 ans, je me souviens juste de l’odeur de son manteau de fourrure. Dommage.