Vous connaissez l’histoire? C’est celle d’un garçon qui échange une vache contre trois haricots. Pas n’importe quels haricots, des haricots géants qui lui permettent d’atteindre le pays des ogres. Il monte, il vole un trésor, une harpe magique, une oie qui pond des œufs en or. Bref, il vit heureux et a beaucoup d’enfants. Fin de l’histoire. Du moins, c’est ce qu’on croyait jusqu’à ce que La Paternelle s’en mêle. Car l’histoire ne fait que commencer et lorsque le rideau s’ouvre, c’est sur un vieux Jack, si vieux qu’il est devenu Papy J. pour tous les enfants qui l’entourent et qui, une fois de plus, l’écoutent raconter son aventure. Mais lorsque tombe la nuit, c’est la débandade: les ogres sont de retour, plus impressionnants jamais.
Dépasser les préjugés
Au matin, ne reste que Jack (junior) et Melly, frère et sœur déterminés à retrouver leur papy et leurs amis. Ils pourront compter sur l’aide d’une oie paternelle et d’une harpe acerbe. C’est une belle histoire qui raconte le poids des préjugés et l’importance de les dépasser. Sur scène, quelque 150 jeunes de 8 à 20 ans sont répartis entre jeu, danse, chant et figuration.
«Jack et les haricots enchantés», Théâtre de Beaulieu, du 2 au 4 décembre, www.paternelle.ch