Lausanne vue par Léonore Porchet

POLITIQUE • L’élue verte, Léonore Porchet évoque ses envies, ses projets, ses résolutions et son Lausanne idéal...

Si Léonore Porchet est née à Châtel Saint Denis, elle ne s’en sent pas moins à 100% lausannoise. Après avoir vécu ses premières années à Ecublens, la famille a habité au quartier des Fleurettes, avant de déménager plus loin dans le canton, à Colombier- sur-Morges puis à Baulmes. Mais la capitale vaudoise l’attirant comme un aimant, Léonore est revenue s’y installer définitivement une fois étudiante pour ne plus la quitter.

La pendulaire parlementaire qui va à Berne au minimum deux fois par semaine ne peut s’empêcher de se réjouir à chaque fois que son train passe Puidoux, non pas pour les magnifiques panoramas du Lavaux (qui restent toujours très beaux à ses yeux) mais parce qu’elle se rapproche de sa ville qu’elle chérit tant.

Pour cette rentrée 2022 particulièrement chargée, la conseillère nationale est sur tous les fronts: elle rêve évidemment d’une majorité de gauche à l’issue des prochaines élections cantonales du mois de mars, et s’attèle au grand chantier des retraites avec la votation sur l’AVS et la réforme du 2ème pilier. L’enjeu principal de ses quatre ans de mandat est d’aboutir à une réforme durable et juste de ce système, pour les personnes en situation de précarité et les femmes notamment.

Nouvelle année, nombreux enjeux, mais aussi bonnes résolutions! L’élue verte en a trois, enfin deux et demie: profiter de ses voyages en train pour lire moins de rapports parlementaires et faire plus de place à la littérature, apprendre l’italien, et faire plus de sport. Bon, comme tout le monde, la dernière ne compte qu’à moitié. Quant aux rapports parlementaires, ils sont incontournables pour entretenir sa méticuleuse connaissance des dossiers. Elle va donc commencer par l’italien.

Si Lausanne était...

Une rue
La rue de l’Ale, avec ses devantures populaires.

Un bar
La Bossette pour boire assise, le XIII pour boire debout.

Un souvenir
1994, l’accident de train transportant des produits chimiques toxiques à la gare de Lausanne.

Une devise
La devise olympique pour la Ville olympique: «Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble ».

Une odeur
Les cerisiers en fleurs, surtout ceux derrière l’Hermitage.

Une boisson
Le vin des domaines de la Ville, en biodynamie.

Un film
Et pourquoi pas plutôt une bande dessinée? J’aurais alors répondu n’importe quelle œuvre de Loustal, qui a à mon avis a fait la plus belle affiche de BDFIL.

Un espoir
Un centre-ville sans voitures.