Lausanne Cités: Fabio Celestini rempile pour trois ans... une longue durée...
Alain Joseph: On lui a proposé ces 3 ans. On en avait envie, car on va essayer de faire progresser le club avec lui, jusqu’à la construction du nouveau stade qui verra le jour en été 2019.
L’idée de le voir quitter le club a-t-elle été une source d’inquiétude pour vous ?
Inquiétude, ce n’est pas le bon mot. J’espérais pour nous, comme pour lui, que nous puissions continuer ensemble, mais comme il a réalisé de l’excellent travail, j’ai vite compris qu’un jour, il partirait. Mais aujourd’hui, il va sans dire que je suis très heureux que Fabio poursuive l’aventure au LS.
Son salaire a-t-il été augmenté?
Fabio n’a pas décidé d’une augmentation. On lui en a proposé une, tenant compte d’abord de la qualité de son travail, ensuite, de la promotion. La qualité a passé avant le résultat.
Le Mont, club de Challenge League, va-t-il de ce fait devenir le club fermé du LS?
Il y a une bonne semaine, j’ai discuté d’un projet éventuel avec Pascal Roux, l’homme sage du FC Le Mont (il est le bras droit, administrativement et financièrement du président, ndlr). On a défini des choses et nous devions prendre des décisions, notamment permettre aux joueurs du LS, jeunes ou moins jeunes, de rester proches de nous. L’idée de constituer aussi un staff technique et médical correspondant à la philosophie du LS initiée par Fabio avait été envisagée.
Cela ne s’est pas concrétisé…
Non, parce que deux jours après, le président Duperret a fait savoir qu’il repartait comme avant, tête baissée et seul dans son coin. Conséquence: on a envie que les joueurs en question continuent leur progression dans la philosophie de jeu mise en place par Fabio. Ils nous demandent conseil, le but est de savoir si une collaboration peut se faire ailleurs. On y réfléchit. Serge Duperret prend du temps, et le nôtre, et quand une issue est en bonne voie ou trouvée pour un projet dont il dit rêver, il part ailleurs.
Le contingent du LS va logiquement subir des modifications. Combien de nouveaux joueurs allez-vous engager ?
Je dirais 7 ou 8, soit 2 ou 3 bons joueurs de Challenge League, un ou 2 jeunes espoirs suisses, 2 vrais gros renforts. Un recruteur, qui bosse sur le marché international, travaille pour nous depuis mars, mois où nous l’avons rencontré. Toutes les deux semaines, Fabio et lui tiennent séance.
Et le staff médical ?
Cette problématique, qu’on retrouve aussi dans les plus grands clubs d’Europe, est récurrente chez nous depuis pas mal de temps. On doit trouver des personnes compétentes capables d’intégrer la particularité du sport d’élite. Cette semaine, j’ai rendez-vous avec un médecin. Un chef qui met en place des gens, physios masseurs, etc. ainsi qu’ un processus de soins et de réhabilitation.