La Ville de Lausanne doit mieux prioriser le local

Pour le président de l’UDC Vaud, les collectivités publiques doivent même montrer l’exemple si elles veulent que les entreprises privées et les consommateurs en fassent autant.

 

L’économie des circuits renforce les liens sociaux, la durabilité, la proximité, l’agriculture locale ou encore l’artisanat. Elle est écologiquement, socialement et économiquement pertinente.

Que fait la Ville de Lausanne pour y contribuer? Quand les consommateurs se fournissent dans les entreprises locales, leur argent reste ici et favorise le développement des entreprises, donc les empois, d’ici. Ces mêmes emplois sont autant de consommateurs qui peuvent poursuivre ce cercle vertueux en consommant local. Or, les collectivités publiques vaudoises (telles que la Ville de Lausanne) n’en font pas assez pour favoriser cette vision écologiquement et socialement responsable de l’économie.

Les consommateurs sont également des contribuables qui financent les collectivités publiques.

Il est donc légitime que les collectivités publiques, qui profitent pleinement des vertus de l’économie des circuits courts, soient solidaires des entreprises et des emplois d’ici en priorisant le local dans l’attribution de marchés publics, respectivement dans le choix des mandataires.

Aux yeux de l’UDC, les collectivités publiques doivent même montrer l’exemple si elles veulent que les entreprises privées et les consommateurs en fassent autant.

L’UDC s’engage à Lausanne comme partout ailleurs pour prioriser une économie locale socialement et écologiquement vertueuse. La Ville de Lausanne doit largement mieux faire en priorisant systématiquement le local.