Une croissance à préserver...

EDITO

Crises internationales, chaos économique de la zone Euro, ralentissement des pays émergents, les menaces extérieures sur l’économie suisse sont connues. Elles ont forcément une influence, qui ne doit pas nous conduire à chercher des excuses en matière de politique intérieure.

Or, que constatons-nous depuis quelques années? Alors que la croissance garantit une qualité de vie évidente à la majorité de la population, les entraves à la compétitivité se multiplient. Il y a d’abord les initiatives populaires (et populistes) qui passent la rampe en file indienne: lex Weber, votation contre l’immigration massive, initiative Minder, autant de freins à la liberté d’entreprendre. Sans compter un contexte politi- que difficile et flou à la fois avec la mort du secret bancaire, une fiscalité des entreprises peu claire, des forfaits fiscaux attaqués...

Et puis, il y a la dictature de la bureaucratie qui joue un rôle de plus en plus important dans la vie des entrepreneurs. Le temps consacré à ces tâches fastidieuses nuit au dynamisme et ne sert qu’à la création d’une montagne de papier.

Ces menaces cumulées doivent être combattues dans les plus brefs délais. Faute de quoi la conjoncture idyllique que connaît le canton de Vaud et l’ensemble de la Suisse pourrait bien appartenir au passé. Et les élus qui auront tardé à agir seront les premiers sanctionnés par ce laxisme impardonnable...