Edito - Des nuits festives, et vite!

La vie nocturne a pris une place de plus en plus importante dans la vie des gens. Il y a les festivals qui ont un succès grandissant, il suffit de voir le Paléo ou le Caribana pour s’en convaincre.

Mais une fois l’été terminé, les jeunes souhaitent s’adonner à des soirées en club ou dans les bars. Le problème est que l’offre de Morges à Nyon se réduit comme peau de chagrin au fil des mois. Les établissements ont de la peine à survivre... faute de concurrence!

C’est là tout le paradoxe. Le monde appelle le monde. Une offre élargie permet de créer un véritable pôle d’attraction pour la jeunesse. Sans avoir l’idée de concurrencer Lausanne ou Genève, les villes de la Côte peuvent proposer mieux que ce qui se fait actuellement. Les jeunes croisés durant ce reportage sont catégoriques, ils resteraient bien volontiers à Nyon, Morges, Rolle ou Gland, si plusieurs lieux festifs restaient ouverts au-delà de deux heures du matin. Mais ce n’est pas le cas.

Du côté des autorités, on précise que rien ne sera fait. Il appartient donc aux entrepreneurs audacieux de se lancer à l’assaut de cette clientèle prête à faire la fête.

Faute de quoi les jeunes d’aujourd’hui quitteront peu à peu la ville de leur enfance pour aller se réfugier, une fois salariés, vers des contrées plus festives. Il en va donc du bien-vivre ensemble, mais également de l’avenir de toute une région…