Vivement l’hiver: La torture du diaporama

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    Vivement l’hiver: La torture du diaporama

Rassurons-nous, l'été est bientôt fini. La dernière épreuve des vacances, après avoir supporté le vol Easyjet retour dans un espace à peu près équivalent au tiers d'un clapier pour lapin nain, et ce à côté d'un touriste n'ayant manifestement pas pu profiter d'une douche dans sa chambre d'hôtel, sera d'endurer la vision des photos de vacances de vos proches. Ceux-ci se seront bien sûr appliqués à remplir entièrement les cartes mémoires de leurs appareils avec un maximum de clichés représentant un minimum d'intérêt. Durant de longues minutes, ils vous feront défiler pêle-mêle quelques images floues prises depuis le hublot de l'avion, une dizaine de portraits d'eux-mêmes dégoulinants de sueur et près d'une centaine de photographies de bouts de ruines et de la piscine de l'hôtel.

Attention, si vous avez encore la force de mimer poliment un faible intérêt après avoir subi la première rafale d'images, il se pourrait bien que le conférencier improvisé vous achève avec les quelques photos qu'il avait «mises de côté». Celles-ci sont alors généralement les copies conformes des premières, mais floues, mal cadrées ou essentiellement composées de l'annulaire disgracieux du photographe.Une bonne fois pour toutes, chers vacanciers, comprenez que vos photos de vacances n'intéressent que vous. Votre entourage, s'il a une subite envie de découvrir des images d'un pays étranger, préférera mille fois plus se rendre sur Google.

Les photos des monuments et paysages y seront au moins aussi réussies que les vôtres et présenteront l'avantage non négligeable de ne pas être obstruées par votre présence ou celle de votre conjoint en shorts au premier plan.