A VOIR • Un suicide assisté, un contact extraterrestre, un diagnostic imparable.

La Vanité
Après «Les Grandes Ondes », qui avait fait son petit effet en Suisse romande mais aussi en France il y a bientôt deux ans, le cinéaste lausannois Lionel Baier signe une nouvelle réussite, réflexion douce amère sur le suicide assisté, magnifiquement interprété par un trio d’acteurs extraordinaire, emmené par la fabuleuse Carmen Maura et son petit accent délicieux. Entre la comédie absurde, la fable sociale et le huis clos onirique, «La Vanité» nous propose, dans un univers confiné (une petite chambre de motel), de larges et vastes perspectives. Un plaisir sur pellicule, parfumé de spleen, de drôlerie et de tendresse.
 
Contact, dimanche, 20h45, RTL 9
Vingt ans après sa sortie, ce classique instantané, dirigé avec maestria par ce brillant conteur qu’est Robert Zemeckis et doté d’un casting incroyable, n’a pas pris une ride. Jodie Foster porte de bout en bout ce récit épique qui raconte l’effervescence dans laquelle est plongée l’humanité alors qu’un message extraterrestre semble avoir été capté par un observatoire à Porto Rico. A part une fin un peu trop new age (que voulez vous, on est au cœur des années 90), on ne peut rien reprocher à ce chef d’œuvre du cinéma populaire, généreux et magique.
 
Diagnostic
Le docteur le plus drôle du monde, Michel Cymes, qui officie quotidiennement sur France 5 tient le premier rôle de ce court métrage à la chute irrésistible qui met en scène des patients venant se faire diagnostiquer le grand mal de notre siècle, hélas terrible et incurable, et dont chacun peut être victime un jour : la connerie. Avec à ses côtés les humoristes Arnaud Cosson et Nicole Ferroni, il nous livre un petit bijou d’humour acide qui, à défaut de soigner, fait tout de même beaucoup de bien.