A VOIR • Charlie, Guignols et bûcheron

Charlie Hebdo un an après, le retour gagnant des Guignols, un bûcheron anti-conspirationniste.

  • Les Guignols de l’Info

    Les Guignols de l’Info

Je suis Charlie (L’Humour à mort)
Sorti en France quelques semaines après le 13 novembre, cet état des lieux sur le Charlie Hebdo post-7/8/9 janvier et les conséquences des tueries (de Charlie, mais aussi de l’Hyper Cacher) rouvre des plaies mal cautérisées, pour chercher in fine une meilleure cicatrisation et une meilleure compréhension d’un drame aussi global qu’insensé. Le documentaire sonne malgré lui comme un écho glaçant au 13 novembre, soulignant que la litanie des réserves, des donneurs de leçons, des petites lâchetés et des grands silences qui ont suivi les 7, 8 et 9 janvier n’allait certainement pas assainir le terreau de haine dans lequel pousse la radicalisation qui gangrène nos sociétés.
 
Les Guignols de l’Info, tous les jours, 20h50, Canal + et le dimanche en clair à 14h30 
Nombreux ont été ceux, moi y compris, à pratiquer le «Bolloré-bashing», des mois durant, face à l’absence prolongée et inquiétante des «Guignols de l’Info», au remaniement hasardeux de la grille de la chaîne cryptée, et à l’interventionnisme permanent du nouveau patron dans les choix éditoriaux pour peut-être, craignait-on, achever définitivement le fameux esprit Canal. Et bien finalement, le patron breton nous a bien eus. La nouvelle version des Guignols est vraiment bien, le coup de frais et de sang neuf a apporté une nouvelle dynamique, et l’humour, l’insolence et l’impertinence sont bien au rendez-vous! 
 
Le bûcheron contre les conspirationnistes
Trenton Tye, un forgeron américain, a décidé de démonter un des principaux arguments des complotistes du 11 septembre, selon lequel «le carburant ne peut pas faire fondre des poutrelles d’acier». «Si vous utilisez cet argument en faveur de l’idée d’une conspiration, vous êtes un idiot», explique-t-il dans sa vidéo vue plus de 7 millions de fois, avant de prouver que si une barre d’acier ne fond effectivement pas, elle devient souple comme un spaghetti trop cuit. Les colonnes d’acier du World Trade Center n’avaient donc pas besoin de fondre pour que les tours s’effondrent comme des châteaux de cartes, leurs piliers n’étant plus assez résistants pour soutenir la structure.