Thierry Wegmuller: «Il ne faut pas échanger sa joie de vivre contre la peur de mourir»

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Thierry Wegmuller, en pleine réflexion sur l’avenir du monde du clubbing.

  • DR

    DR

 

Si le directeur de l’emblématique D! Club a tenté l’aventure théâtrale dans sa jeunesse et se serait bien vu acteur, c’est surtout un amoureux de la musique, qui a pratiqué le piano classique, puis le jazz, avant de monter son groupe! En pleine réflexion sur l’avenir du monde du clubbing, qui traverse une crise dramatique en ce moment, Thierry Wegmuller espère multiplier les collaborations artistiques, et faire reconnaître les clubs comme partie intégrante de l’offre culturelle lausannoise.

Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé ?
Les concerts! Le plus incroyable aura été le festival Desert Trip à Indio en 2016. Des Stones en passant par Bob Dylan, Neil Young et Roger Waters j’ai eu l’impression de vivre un mini-Woodstock.

Ce que tu as applaudi dernièrement
«ROUGE» en ouverture de saison au Théâtre de l’Octogone. Une pièce magnifique avec un Niels Arestrup habité par son personnage dans le rôle du peintre Rothko.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
A un pari absolument réussi! Difficile de trouver mieux en termes de culture dans la meilleure des petites villes du monde!

Le livre sur ta table de chevet
«Le Petit traité des grandes vertus» d’André Comte-Sponville qui rappelle qu’il ne faut pas échanger sa joie de vivre contre la peur de mourir.

La série que tu bingewatches?
De «Stranger Things» à «Black Mirror» en passant par «Twin Peaks»: j’adore les ambiances incluant les codes des excellentes séries et films des années 80.

Le concert que tu rêves de voir ?
Je rêve d’une reformation de Led Zeppelin dont j’ai raté celle de 2012 à Londres.

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Le groupe canadien des années 70 Harmonium, avec leur fantastique album les «Cinq saisons».