Tanguy Ausloos, fan de rock et de Barack Obama

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Tanguy Ausloos, délégué à la Jeunesse pour la Ville de Lausanne, ancien de la Dolce Vita, membre fondateur de Petzi et de l’association E La Nave.

  • PATRICK PRINCIPE

    PATRICK PRINCIPE

Tanguy Ausloos ne cache pas ses affinités avec les swingin’, voire rockin’ sixties, et cultive volontiers son look dandy. Batteur du groupe de rock garage The Giant Robots, qui enregistre actuellement son quatrième album, le Délégué à la Jeunesse pour la Ville de Lausanne semble aussi à l’aise dans les problématiques milléniales qu’il doit gérer que dans la nostalgie d’une époque sixties qu’il n’a pas connue. Ancien de la Dolce Vita, membre fondateur de Petzi et de l’association E La Nave Va à qui l’ont doit le Romandie, on peut être sûr que c’est du rock qui coule dans les veines de Tanguy! Au fil de ses années à écumer le monde culturel, il se souvient de multiples rencontres, souvent surpris par le fait que plus l’artiste est connu plus il est ouvert et sympathique. Dans ce registre, celle avec Joey Ramone, le chanteur des Ramones, est sans doute l’une des plus marquantes.

Qu’est-ce que tu as pratiqué comme activité artistique?
Le rock’n’roll, que je pratique toujours. Je suis un batteur à la rythmique aléatoire.

Ce que tu as applaudi dernièrement?
Le dernier concert auquel j’ai pu assister, c’est un récital de Martha Argerich et Renaud Capuçon cet automne à Berne.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
A une évidence depuis qu’Yvette Jaggi a été Syndique, même si Paul-René Martin avait amorcé le mouvement.

Le livre sur ta table de chevet?
En ce moment, il y en a trois: «La vie devant soi» d’Emile Ajar, alias Romain Gary; «M. Je sais tout» du génial cinéaste kitsch John Waters, et «Que le diable l’emporte» d’Anonyme, une série trash et drôle, un peu comme si Quentin Tarantino se mettait à écrire des polars.

La série que tu bingewatches actuellement?
«En thérapie» sur Arte, ce qui est assez normal pour un fils de psychiatre.

Le concert que tu rêves de voir?
Les Beatles en 1963 au Cavern Club de Liverpool.

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Je viens d’acheter un coffret «Too late»; il s’agit de l’intégrale des Dynamites, un groupe de rock bâlois des années soixante que j’aime beaucoup.

L’artiste que tu aimerais rencontrer ?
Barack Obama. Ne dit-on pas que la politique est un art?

Ton musée préféré?
Le Musée de l’Art Brut, les œuvres dégagent une émotion que très peu d’artistes «classiques» arrivent à transmettre.