Pascal Vincent : "Une sacrée envie d'applaudir à nouveau!"

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui le comédien humoriste qui regarde des films en version originale... cambodgienne.

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Privé de scène alors qu’il devait notamment jouer dans «Confinage», la Revue romande de Blaise Bersinger, le sociétaire des Dicodeurs et membre fondateur émérite de la troupe des Robin des Bois vient de sortir son recueil de pensées («Les Pensées de Pascal (l’autre)», Ed. Kadaline), à l’instar de son illustre homonyme dont c’était le métier. Entre aphorismes, bons mots et poésie absurde, le comédien humoriste, autant inspiré par le Collaro Show que le Monty Python Flying Circus, nous régale et règle au passage ses comptes avec cette fichue année 2020.

Quelles ont été les œuvres et artistes qui t’ont influencé?
«L’Oiseau Vert» de Gozzi, monté par Benno Besson en 82 à la Comédie de Genève, Pierre Richard, AC /DC, Paganini, Molière, Gotlib, Vian, etc.

Ce que tu as applaudi dernièrement
Applaudir…Wow… J’ai trop envie d’applaudir à nouveau.

Sur quoi tu aimes danser?
Sur mes jambes.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Le Palais de Rumine. Petit j’y ai passé beaucoup de temps… la sœur de ma grand-mère y travaillait, au vestiaire. Le musée était mon terrain de jeu.

Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas
Les remakes de Jul. Jul en général. Manger du céleri rémoulade en écoutant du Jul.

La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte
Des chansons de Demis Roussos. J’ai toujours adoré sa voix.

Le dernier film que tu as vu?
Un film cambodgien. En cambodgien. J’ai rien compris!

Le film que tu as tellement hâte de voir?
Ben… KAAMELOTT au cinoche!

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Les disques de Vincent Malone «Le Roi de la trompette».

Un souvenir de backstage?
Quand je travaillais à Canal+, AC/DC est venu pour un live. Après la répète de notre sketch je suis resté dans les coulisses et je me suis retrouvé seul devant le rack de guitares d’Angus Young. J’étais comme dans la caverne d’Ali Baba. C’était très émouvant.