Natacha Litzistorf, artiste dans l’âme

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Natacha Litzistorf, conseillère municipale écologiste, amoureuse platonique de Stefan Eicher...

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Quand on demande à la municipale en charge de la direction du logement, de l’environnement et de l’architecture quel artiste elle aurait aimé être, elle répond d’un trio de femmes brillantes et inspirantes: Frida Kahlo, Niki de Saint Phalle, ou Maria Callas. La conseillère municipale écologiste, qui a notamment pratiqué la photographie argentique, aime l’art quand il est intense et s’exprime en totale liberté, que ce soit celle absolue de la poésie de Baudelaire, Pessoa ou Eluard, celle de l’art du haïku japonais, ou celle à l’air libre des artistes qui investissent l’espace extérieur et les parcs, comme Ai Weiwei, Zaric à Vidy ou le bel herbier d’Anaëlle Clot à l’édicule de Rumine. Liberté chérie toujours avec celle de l’art brut, sans dogme et sans attente, et dont la collection lausannoise reste un de ses musées préférés, avec celui de l’Elysée, eu égard à sa pratique de la photo.

Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencée?
«La Convivialité» d’Ivan Illich ou «Ethique et Infini» d’Emmanuel Levinas.

Ce que tu a vu / lu / écouté / applaudi dernièrement
La 9ème de Beethoven par l’OCL.

Le livre sur ta table de chevet?
«Le Petit Prince» et «Le Prince» de Machiavel. Un bon équilibre non?

La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte
«Quand je t’aime» de Demis Roussos.

L’artiste que tu aimerais rencontrer?
Stephan Eicher. J’aime tout de lui… depuis longtemps.

Ta rencontre la plus marquante avec un artiste?
Sebastião Salgado: un tout grand privilège d’avoir pu faire la visite de son exposition Genesis à l’Elysée avec lui comme guide.

Un souvenir de backstage?
Le Prix de Lausanne: un immense plaisir de déambuler entre ces jeunes danseuses et danseurs! La tension extrême est retombée; reste la légèreté de leur art.