Lucas Girardet: "J'aurais aimé rencontrer Léopold Sédar Senghor"

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Lucas Girardet fondateur de la Jetée de la Compagnie et de La Galicienne. 

En attendant le retour des beaux jours et le départ du coronavirus, le fondateur de la Jetée de la Compagnie et de La Galicienne s’impatiente de retrouver les concerts à l’aube de La Jetée, et continue d’imaginer des projets pour réinventer la convivialité et le partage dans l’espace urbain. Ainsi, si l’aventure de La Galicienne s’est achevée cet automne, il projette déjà de la faire renaître sur le site provisoire de la patinoire de Malley. Cet amoureux des grands espaces avoue n’avoir jamais regardé de série et préfère s’échapper des semaines au milieu de nulle part plutôt que de perdre son temps derrière un écran. Candidat des Vert.e.s à la Municipalité de Pully pour les élections communales 2021, Lucas Girardet est aussi un grand défenseur de la mobilité douce, et rêve d’une urbanité plus chaleureuse, qui laisse plus de place aux piétons, aux cyclistes et la convivialité.

Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé?
La musique des balkans, (presque) tout Soljénitsyne, le graveur Armand C. Desarzens.

La personnalité culturelle que tu aimerais rencontrer
Léopold Sédar Senghor.

Sur quoi tu aimes danser?
La BO de Dirty Dancing!

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Au mot «multitude».

Le livre sur ta table de chevet?
«Permaculture: guérir la terre, nourrir les hommes».

La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte...
«Société tu m’auras pas» de Renaud.

Le dernier film que tu as vu?
«Un pays qui se tient sage» de David Dufresne.

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Le Casa Verde Colectivo

Un souvenir de backstage?
Eddy de Pretto venu après son concert aux Docks manger une fondue sous la yourte de La Galicienne alors qu’une famille de Mongolie y fêtait l’anniversaire du petit dernier et que deux DJ essayaient de faire bouger tout ce petit monde en passant de la bossa nova.

Si tu avais été un artiste, tu aurais aimé être…
Funambule.