L’œil pétille, le verbe est haut, la présence chaleureuse. Yves Paudex, ancien commissaire à la Police de Sûreté Vaudoise devenu auteur de polar et photographe, balaie en un franc bonjour et une poignée de mains tous les clichés que l’on pourrait avoir sur son ancienne profession. L’homme chasse les beaux paysages comme la part de bon qui se cache en chaque âme humaine, persuadé que chacun a sa part de lumière, ses failles, et ses faiblesses. C’est d’ailleurs ce qui fait la richesse de ses romans, qui ne sont jamais manichéens, et où l'humain prend toute son importance.
Après avoir publié deux livres très différents en 2021 (le polar «Le Train des Brumes» chez Plaisir de Lire et l’album de photographies et de textes «Etonnant Pays de Vaud» chez Attinger, préfacé par Guy Parmelin), l’auteur passera une partie de son été à travailler avec un enthousiasme quasi juvénile sur un nouveau roman noir dont les héros ne seront pas cette fois des policiers, ce qui représente pour lui un nouveau défi.
Livre sur les Quais
Entre de grandes marches, l’appareil photo en bandoulière, Yves Paudex participe en août à plusieurs rencontres littéraires et dédicaces avant de rejoindre l’édition 2022 du Livre sur les Quais (du 2 au 4 septembre), où il est invité.
YVES PAUDEX EN QUESTIONS...
Votre occupation de l’été?
Procrastiner… sans la moindre once de culpabilité.
Votre destination de l’été?
L’Ardèche.
Votre boisson de l’été?
Un daïquiri.
Votre tube de l'été?
L’éternel «Tornero» de Santo California, source d’émois.
Votre meilleur endroit pour lire?
Mollement allongé sous un parasol face à une piscine.
Votre livre de l'été?
Relire «Le miroir enterré» de Carlos Fuentes.
Votre trois écrivains fétiches?
Gabriel Garcia Marquez, Romain Gary, Christian Bobin.
Le livre qui vous a marqué enfant?
«Croc Blanc» de Jack London.
Le livre qui vous a donné envie d’écrire?
«Les enfants du massacre» de Giorgio Scerbanenco.
Le livre que vous rêveriez d’écrire?
Plutôt celui que j’aurais aimé écrire: «Lettre d’une inconnue» de Stefan Zweig.
Un livre qui fait du bien?
«Belle du Seigneur» d’Albert Cohen.
Votre rituel d’écriture?
«Il est cinq heures, je m’éveille... puis je me lève et je me bouscule...», chansons connues facilement décryptables.