La nouvelle co-directrice du Théâtre Boulimie, aux côtés de Frédéric Recrosio, a déjà eu mille et une vies culturelles, que ce soit avec le festival RIPOSTE mis en place cet été en représailles joyeuses au coronavirus, les Garden Parties de la Ville de Lausanne, le Festival de la Cité, ou encore la FCMA (Fondation pour la Chanson et les Musiques Actuelles). Après des années de pratique de la flûte à bec puis des cours de théâtre au TPR de la Chaux-de-Fonds, Marion n’a, semble-t-il, jamais pu se résigner à ne se dédier qu’à une seule forme d’expression artistique. Qu’à cela ne tienne, ce sont tous les arts qu’elle embrasse avec une énergie contagieuse au gré de ses projets, avant de s’apprêter à faire pétiller Boulimie de mille feux d’humour.
Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencée?
Radiohead, qui a bercé mon adolescence et ma vieillesse naissante. J’ai aussi cru que j’adorais le reggae mais en fait non.
Ce que tu as applaudi dernièrement
Mon neveu de 2 ans et demi et son saxophone (Il s’est également lancé dans le pestacle!)
Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas
Je suis tellement une bonne pâte. J’aime tout et si j’aime moins, je me dis que ça a sa place pour d’autres. Par contre on peut quand même parler de Christophe Maé?
Le livre sur ta table de chevet?
«La société de cour» de Norbert Elias. Un truc de sociologie pas lisible avant de dormir.
Le concert que tu rêves de voir?
Je rêve juste de voir un concert comme «avant». Où tu peux respirer, boire un verre et être debout. Même Christophe Maé!
L’artiste que tu aimerais rencontrer?
Nina Simone pour lui dire «oh wouaaaw»!
Ton musée préféré?
Le Musée de l’Elysée. Rêver grâce à l’image.
Si tu avais été un artiste, tu aurais aimé être…
J’aurais aimé être cette artiste engagée, pertinente, porteuse de messages. Mais je retourne à mes budgets si vous le voulez bien!